Une des vocations de la BAF, c’est aussi d’organiser des événements. Le temps d’une soirée, d’une journée, d’un week-end.
Mettre à l’honneur des artistes, des conférenciers gesticulants, des auteurs, des documentaristes, des réalisateurs, des syndicalistes… bref, toutes celles et ceux qui ont quelque chose à dire. Au sens noble du terme. Quelque chose à partager. Quelque chose à nous apprendre.
Tel est le but, apprendre pour mieux nous défendre.

Au delà, organiser un événement, c’est faire. Et faire ensemble. Faire en commun pour un but commun. C’est se colleter à l’organisation, à la matière, au tangible. Se colleter les uns aux autres.
Dans les rires et les grognements. Jusqu’à la fatigue, nos sueurs entremêlées.

C’est aussi l’occasion de bosser avec d’autres organisations militantes alliées. De mettre en commun nos savoir-faire, nos bras, nos cerveaux. De mixer nos envies de faire bouger les lignes. De rassembler dans le creuset de la lutte un maximum de volontés farouches propres à faire évoluer notre société dans le bon sens. Celui de l’équité, de la fraternité.

Bref, on gagnera toujours à tisser des solidarités nouvelles. A renforcer celles qui se sont forgées au fil du temps.

Pour ça quoi de mieux qu’une soirée faite de bout de ficelles, de bonnes volontés.
Qu’un événement suspendu aux défections, aux impondérables. Aux incertitudes.
Et d’être les coordinateurs de ces incertitudes.